La décision abrupte d'incarcérer Sékou Jamal Pendessa, secrétaire général du Syndicat des professionnels de la presse de Guinée (SPPG), a déclenché une réaction véhémente de la part de son adjoint, Ibrahima Kalil Diallo. Suite au mandat de dépôt à la maison centrale de Coronthie, Ibrahima Kalil Diallo a exprimé son mécontentement et a émis des menaces claires d'actions à venir.
"Dans la foulée de la mise sous mandat de dépôt de notre camarade, le secrétaire général du SPPG Sékou Jamal Pendessa, nous, en tant que syndicat, n'accepterons pas une telle atteinte à la liberté de la presse", a déclaré Ibrahima Kalil Diallo, secrétaire général adjoint du SPPG. Il a qualifié la décision de "liberticide" et a annoncé des mesures fortes dans les prochains jours.
La journée du 22 janvier 2024 a été décrite par Ibrahima Kalil Diallo comme une "journée noire" pour la presse guinéenne. Il a exprimé son désarroi face à la situation, déclarant : "Aujourd'hui, c'est une journée noire pour non seulement la liberté de la presse mais aussi pour ceux et celles qui sont épris de paix et de justice dans notre pays."
Diallo a révélé que des actions seront entreprises dans les jours à venir, débutant par une manifestation prévue pour le 30 janvier. Les revendications du syndicat comprennent la fin du brouillage des médias, la réintégration de certains médias dans les bouquets Canal+ et Startimes, ainsi que le rétablissement intégral de l'accès à Internet dans le pays.
Le secrétaire général adjoint a souligné la détermination du syndicat face à ces enjeux : "Ils ont déclaré une guerre à la presse. Nous sommes prêts à la mener même si c'est au prix de notre sang", a déclaré Ibrahima Kalil Diallo.
La situation promet d'être tendue dans les jours à venir, avec le SPPG affichant une ferme résolution dans la défense de la liberté de la presse en Guinée.
Ibrahima Foulamory Bah pour guineetimes.com
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