Devant les hommes de média, le coordinateur par intérim du CPR, Abdourahmane Sanoh, a dans un langage de vérité signalé que la transition guinéenne est arrivée à un moment de tirer de grande réflexion et de l'engagement à la fois pour une bonne marche de la transition. L’acteur de la société estime qu’une bonne transition se veut un moment de communion et une opportunité de réflexions et d'engagement de tous les acteurs du pays, autour des causes qui l'ont provoquée. Un moment pour lui, de s'accorder, en toute responsabilité et sérénité, sur les solutions viables et sur les mécanismes efficaces et transparents de mise en œuvre, dans l'intérêt exclusif de la nation. Or, le constat d'aujourd'hui soulève l’ancien coordinateur du Front National pour la Ðéfense de la Constitution (FNDC) révèle l'absence d'un cadre de dialogue paisible et inclusif, permettant de créer les bases d'un consensus national sur la gouvernance, le chronogramme et la durée de la Transition. “Une telle démarche aurait permis de garantir à la Transition actuelle une légitimité forte et une plus grande chance de succès, se traduisant par des élections transparentes, libres et apaisées dont les résultats ne feraient l'objet d'aucune contestation crédible. Malheureusement, et comme on pouvait le redouter, l'égocentrisme, les calculs politiciens, les vieilles rancœurs, les ambitions démesurées, l'opportunisme et la passion, stimulés par la corruption et la quête effrénée de statut de l'élite, ont pris le dessus sur la raison, sur le sens de responsabilité et sur l'intérêt de la nation. Cet état de fait a conduit à des positions inconciliables qui compromettent aujourd'hui la recherche de solutions endogènes appropriées, devant permettre de redresser nos errements démocratiques. Dans ce pathétique affrontement, le CNRD n'a pas su s'élever en arbitre impartial, en privilégiant les retombées bénéfiques et durables pour le Peuple, d'une Transition répondant aux espérances de nos populations, en cette phase cruciale de notre histoire.” souligne Abdourahmane Sanoh
“Au regard de la grave situation qui prévaut actuellement dans notre cher pays”, poursuit le coordinateur adjoint du CPR, des mesures urgentes s'imposent pour sortir de l'impasse, si cela n'est pas déjà trop tard. “Elles viseront essentiellement le redressement et la réorientation de la transition vers l'unique direction envisageable. Celle de créer les conditions d'un authentique dialogue inclusif afin de décrisper l'atmosphère sociopolitique, rassurer les milieux d'affaires et les populations, de circonscrire les risques encourus et de favoriser l'édification d'institutions indomptables par les futurs dirigeants.”
Il a ainsi cloturé sa déclaration souligner que les récents événements du 4 novembre et du 17 au 18 décembre aussi tragiques qu'ils soient, “Vous offrent une opportunité politique
en Or, pour déclencher un processus d'apaisement et de rectification sans que vous perdiez la face”, a déclaré le coordinateur par intérim du mouvement Citoyen Pour la République ( CPR), Abdourahmane SANOH.
Ibrahim Foulamory Bah