Guinée : L’UFR exige la libération des proches d’Alpha Condé

1 week ago
LES CHIMPANZÉS DE BOSSOU -GUINEE

L’Union des Forces Républicaines a tenu son Assemblée générale hebdomadaire ce samedi 4 mai 2024 à son siège national situé dans la commune de Matam. Au cours de cette rencontre entre les leaders du parti et leurs militants, Tidiane Conte, membre du Bureau exécutif de l’UFR, a dans sa communication demandé la libération des anciens dignitaires du régime Alpha Condé, poursuivis pour des faits présumés de détournement de deniers publics par la Cour de Répression des Infractions Économiques et Financières (CRIEF).

« Vous avez vu ce qui se passe à la CRIEF. L’UFR lance un appel solennel, ceux qui sont en prison, il faut les libérer si vous n’arrivez pas à les juger. On ne les arrête pas pour les tuer. Nous sommes tous des Guinéens. Les Kassory, Damaro, Diané, Oyé qui sont là-bas (à la maison centrale de Conakry, ndlr), il faut les libérer. On a libéré Alpha Condé pour aller se faire soigner. Pourquoi on refuse cela à Damaro, pourquoi on refuse cela à Kassory ? Et jusqu’à présent on n’arrive pas à trouver derrière eux ce dont on leur reproche. Ce n’est pas ça la justice. L’UFR dénonce cela. Nous voulons la reddition des comptes, mais nous disons non au règlement de compte », a lâché Tidiane Conté devant les nombreux militants.

Poursuivant son allocation, il a par ailleurs peint en noir la gestion des autorités militaires sur plusieurs plans.« lLeCNRD ne devrait pas fêter le 1er mai. Parce que celui qui coupe l’internet, détruit l’emploi ; celui qui coupe le courant, détruit l’emploi. Donc en Guinée, nous avons plutôt célébré la destruction de l’emploi. Depuis que le CNRD est là, le constat est très amer au niveau de l’emploi. Regardez au niveau de la presse : Espace Fm, Djoma Fm, radio FIM Fm, plusieurs centaines de travailleurs sont mis en chômage technique. Ça prouve à suffisance que nous sommes dans une situation extrêmement difficile pour les Guinéens. Le 1er mai qui a été célébré doit interpeller les Guinéens, ça doit nous amener à se connaître, à savoir qui aime ce pays et qui ne l’aime pas. On ne peut pas être président de la République ou président de la transition, et détruire les emplois, mettre des milliers de Guinéens dans la pauvreté », a-t-il martelé. 

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