La Guinée n’étant pas associée aux décisions de la CEDEAO, les autorités de Conakry ont indiqué qu’elles ne fermeront leur frontière envers aucun pays frère. Réagissant face à cela, le président de la GECI a indiqué ceci « Les grandes manœuvres et les basses œuvres se poursuivent inlassablement en Guinée. Ce qui se passe au Mali était prévisible et c’est regrettable d’en arriver là. Mais, de quoi se mêle-t-on ? L’organe régulateur et suprême de la sous-région dont nous sommes signataires, quoique suspendus suite au coup de force, a pris une décision que tout démocrate devrait soutenir ! A savoir refuser la prise du pouvoir en dehors des urnes et rétablir l’ordre constitutionnel dans des délais raisonnables. Qui peut cautionner une période transitoire à hauteur d’un mandat présidentiel de 4 ou 5 ans ? Le CNRD s’est fendu d’une déclaration dont nous n’avions pas besoin. Le Mali a engagé l’épreuve de force avant même que la CEDEAO ne mette sa décision à exécution ; fermant ainsi la porte à toute forme de dialogue ! Nous attendons du CNRD qui vient d’entamer son 5ème mois un chronogramme qui indiquerait le retour à l’ordre constitutionnel, afin de rassurer nos partenaires pour une rallonge d’ores et déjà acquise du délai des 6 mois et se focaliser principalement sur les responsabilités indues en période transitoire d’exception » peut-on lire dans le communiqué de la Génération Citoyenne.
Cette position de solidarité envers ce pays est intervenue pendant que la Guinée aussi est suspendue de toutes les instances de prise de décision de la CEDEAO après le coup d’état du 5septembre 2021.
MLT, guineetimes.com