Le garde des sceaux ministre de la Justice et des Droits de l’Homme est revenu sur la récente sortie du bâtonnier sur les violations du droit à l’information. Selon Alphonse Charles Wright le droit à l’information c’est la possibilité de donner l’information à tous les citoyens. « Ce n’est même pas pour les journalistes seulement d’accéder à l’information publique auprès de tous les services. Ce n’est pas un droit ou un monopole appartenant qu’aux journalistes que ça soit clair pour tout le monde. Tout citoyen ayant besoin de l’information concernant le service public a droit à accéder à cela à la limite près des exceptions du secret d’État. Les gens pensent que les droits de l’homme c’est seulement l’État. » a-t-il fait savoir avant de dire ceci: «Lorsque vous regardez sur Facebook aujourd’hui, la Guinée est le seul pays où l’espace cyber criminel, la répression est très compliquée. Les gens sont à l’étranger, ils utilisent des pseudonymes, cependant le public cible qui reçoit tout, c’est le peuple de Guinée. L’État est en plein droit de restreindre les réseaux sociaux lorsque l’exercice des libertés porte à l’atteinte grave à la paix et à la quiétude sociale », a conclu le garde de sceaux.
Pour rappel, depuis le 24 novembre, l'accès aux réseaux sociaux est restreint. On observe également un brouillage systématique des ondes de certaines radios privées comme Djoma FM, FIM FM et Espace FM. Tout récemment la société de distribution des images CANAL+ a été contrainte par l’État guinéen de retirer les télévisions privées guinéennes notamment de Espace TV, Djoma TV, Évasion TV ainsi que les radios de son bouquet.