L’association des Accouveurs de Guinée
était face à la presse ce mardi 19 septembre 2023 à la maison commune des journalistes
de Guinée. Cette structure était venu expliqué
les difficultés auxquelles les entrepreneurs de ce secteur font face. Au dire des
responsables de la structure, si l’État n’interdit pas l’interdiction ou taxation
des poussins venant de l’étranger, ces entrepreneurs finir par plier bagages.
Selon Mamadou Baïlo Baldé, Président de l’Association des Accouveurs de Guinée, les unités de production de poussins en Guinée travers une période de vache maigre actuellement. Cette difficulté est née de la concurrence déloyale dû l’importation des poussins des pays Européens : « Avec une capacité de production de 18 millions de poussins par an, nos industries sont contraintes de tourner au ralenti voire même arrêter complètement la production à cause de la concurrence par laquelle nous faisons face actuellement sur le marché national. Un marché inondé de poussins importés d’Europe. » a-t-il déclaré.
Il poursuit sollicitant l’intervention des autres de la transition. « On demande à l’Etat une protection, et cette protection peut aller sur une interdiction d’importation de poussins ou une taxation des poussins qui vont rentrer sur le territoire guinéen, parce qu’il y a des industries ici, des guinéens qui ont investis des millions de dollars pour fournir des poussins de qualité à des éleveurs guinéens pour qu’on puisse développer ce secteur avicole pour créer au tant d’emplois et éviter à nos jeunes à l’immigration clandestine. On veut vraiment que tout le monde gagne sa vie. C’est un combat futur et c’est pour la sécurité alimentaire. Les industries évoluant dans cette filière ont une capacité de production largement supérieure au besoin national. Mais, à cause de la concurrence liée à l’importation anarchique des poussins d’Europe ces industries locales tendent vers la fermeture et ces fermetures vont entraîner la perte de centaines emplois et si rien n’est fait plusieurs unités de production de poussins qui restent vont fermer pour aller investir ailleurs dans les pays de la sous-région . » souvient-il.
Face à cette situation qualifiée de catastrophique pour les conférenciers, ils craignent un avenir incertain pour ce secteur déjà fragilisé par la concurrence. C’est pourquoi, ils demandent aux autorités guinéennes de prendre des mesures pour protéger les accouveurs nationaux qui ont déjà investi de gros moyens sur le terrain pour la production locale des poussins.
Maimouna Baldé pour Guineetimes.com