Les vendeuses sommées à nouveau de quitter les bordures de routes de la capitale. Un phénomène qui a toujours prospéré à cause de l'irresponsabilité de certains administrateurs de marchés. Pourtant, les conséquences qui en découlent sont énormes. Il est temps que ces vendeuses réalisent que la lutte contre cette occupation anarchique n'est pas menée contre elles.
Le changement en marche. Ces derniers jours, les hommes du Colonel Doumbouya se sont penchés sur le nettoyage des bordures de routes de la capitale. Du nettoyage des caniveaux, ils se sont intéressés à l'occupation anarchique des bordures des routes. Des bordures souvent envahies par des vendeuses sorties chercher le quotidien. Car, elles sont pour la plupart celles qui assurent la dépendance familiale. Certes, la bravoure et le but pour lequel elles sortent sont à saluer, mais c'est bien avec la façon que l'on n'est pas d'accord. Chercher son quotidien ne doit en aucun cas rimer avec l'idée selon laquelle peu importe le flacon pourvu qu'on ait l’ivresse. Au marché de Sonfonia tout comme à Enco 5 et Coza, les voies sont rétrécies par des récipients de contenus variés étalés çà et là. Chose qui empêche généralement la fluidité de la circulation et occasionne, ainsi, des accidents de circulation. A cela s'ajoute les bouchons auxquels les citoyens sont confrontés en longueur de journées. Ce phénomène prospère parce que les administrateurs de marchés ne font pas convenablement leur travail. Nous ne cesserons jamais de rappeler que le changement que nous voulons doit, d'abord, être mental et comportemental. Et cela interpelle les guinéens de tous les bords. Il est important donc que ces vendeuses comprennent que le fait de les empêcher de s'installer au bord de route militent bien pour leur propre bonheur. Tous ensemble, pour un véritable changement de notre pays.
Mamadou Yidhi Diounkoun SALL
