Elles sont une dizaine de femmes à rallier devant la cour de la société IMAAG HOLDING en construction à Kipé. Elles dénoncent la vente de leurs terres à des étrangers et d'autres guinéens riches. TOURE Mackia porte leur voix. « La société ivoirienne IMAAG HOLDING travaille sur le terrain sans inquiétude. Elle exploite cette cour derrière nous, ainsi qu’une autre centrale à béton. Tous les jours, des camions et machines sont en mouvement. Cela est inacceptable, c’est une moquerie à notre douleur » affirme-t-elle.
Reconnaitre ce qu'elles appellent crimes commis par le défunt régime, leur dédommagement et l'ouverture des enquêtes, c'est ce que demandent ces femmes victimes de déguerpissement en 2019. « Le dossier Kaporo-rails, Kipé 2 et Dimesse est simple. Il s’agit pour l’Etat de reconnaître les crimes commis par Alpha CONDE. Et mettre en place un plan de restitution et de dédommagement des propriétaires, et surtout d’ouvrir des enquêtes sur cette tragédie, afin de punir les coupables. » ajoute-elle.
De 2019 à nos jours, certaines femmes ont perdu leurs époux, ce qui pousse leurs enfants à s'exiler en bravant l'océan, et périr dans la mer méditerranée pouvait-on noter dans la déclaration.
MLT, guineetimes.com