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Nonobstant l’élan patriotique autour d’un possible repêchage du Gbin Gbin, il faut se préparer à concevoir la nécessité de tirer toutes les leçons de notre échec.
Aujourd’hui, aucun guinéen n’occupe une place importante dans les hautes instances de la CAF pour espérer un lobbying positif en notre faveur. Et sur la question de l’issue du litige juridique, les chances de voir la CAF prendre une décision aussi sévère contre la Tanzanie semble aujourd’hui improbable. Tant, ce pays prospère de l’Afrique de l’Est est dans une dynamique qui affiche de beaux signaux en matière de développement du football au cours des dix dernières années.
De surcroît, jamais l’instance dirigeante du football africain n’a pris une telle décision sur un fait qu’elle jugerait marginale pour disqualifier une nation qui a sportivement obtenu son ticket sur le terrain.
La CAF, prend-t-elle la voie de chambouler le calendrier établi pour le tirage au sort des équipes et celui des matchs de la compétition au profit d’un litige qui pourrait prendre plus de temps dans la confrontation des éléments juridiques entre les deux parties ?
Il est préférable que notre État s’assume dès maintenant à allouer le budget nécessaire pour la construction au moins d’un stade digne de l’amour que porte le peuple guinéen pour le football. Surtout, quand on sait que la plupart des pays voisins, notamment la « modeste Guinée Bissau » a fait montre d’une réelle volonté politique pour permettre à ses équipes d’évoluer sur ses propres terrains homologués.
Continuerons-nous à rêver de meilleurs résultats en végétant de pays en pays pour accueillir nos adversaires ? À nous de voir!
Bernard Leno
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