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L’initiative de la mise en place des toutes petites entreprises (TPE) vise à renforcer le climat de paix et à créer de l’emploi dans les zones impactées, afin de permettre à la Compagnie des Bauxites de Guinée (CBG) d’avoir un impact positif sur les communautés de Kamsar, Kolabouï, Boké ville, Tanènè et Sangaredi. Ainsi, suite au projet de coopératives et à l’absence d’une politique de transparence, ainsi qu’aux crises récurrentes liées au non-paiement des salaires pouvant aller jusqu’à 5 mois, des mesures ont été prises pour résoudre ce problème et préserver les emplois.
Après de nombreuses sollicitations d’entreprises de la région sans succès et des négociations avec les autorités de la commune rurale de Kamsar, l’homme d’affaires El Hadj Aliou Bah « Conté » a pris en charge l’entreprise Sotrac en 2011 afin de sauver plus de 117 emplois, sans dépendre de la subvention de la compagnie.
Selon l’ex-maire El Hadj Tiani Sylla, aujourd’hui, porte-parole de la case de veille de Kamsar, le projet TPE est né de la démarche de la commune rurale visant à créer de l’emploi pour la jeunesse de Kakandé. En réponse à la demande de la collectivité, la Compagnie de Bauxite de Guinée a créé des projets TPE et deux sociétés. Il précise que Sotrac n’est pas considérée comme un projet TPE, et sur quatre (4), trois avaient complètement remboursé l’argent, à l’exception d’un groupe d’intérêt économique appartenant à un groupe de femmes.
SIDIBE OUMAR, responsable administratif de la société SOCANE et porte-parole des TPE, souligne que les TPE ne se préoccupent pas seulement des employés, mais qu’elles s’engagent également dans des initiatives.
Pour lui, les TPE sont devenues un véritable pôle d’emplois. Depuis leur création dans les années 2010 jusqu’à aujourd’hui, de nombreux progrès ont été réalisés malgré les défis rencontrés dans chaque organisation. Les locaux actuels avec au départ un petit bureau, ont été construits grâce aux efforts et à l’engagement de l’ensemble des TPE et du personnel. Au-delà de leur mission de maintenir la paix et la stabilité sociale, les TPE ont significativement contribué à la création de plus de 3 000 emplois directs et indirects, touchant diverses catégories de la population, y compris les jeunes, les personnes âgées et les femmes.
En outre, les TPE ne se contentent pas de fournir des emplois, elles jouent également un rôle actif dans la recherche d’opportunités d’emplois pour la communauté, offrant des formations financées par les TPE pour les chercheurs d’emploi. Il conclut en soulignant leur engagement envers le bien-être de la communauté.
Au nom des femmes travaillant dans les TPE, Marame KEITA affirme avoir bénéficié de son emploi. Elle a été recrutée le 28 mai 2014, et depuis son intégration au sein de ces TPE, elle remercie Dieu de pouvoir contribuer aux charges de son mari, aux dépenses et à l’entretien des enfants, ainsi qu’à l’aide à sa famille à Conakry. Tout cela est possible grâce aux TPE. Elle souligne également que les femmes sont fortement représentées, démontrant ainsi le respect de l’équité entre les hommes et les femmes.
Sous le mandat de l’ancien maire Tiani Sylla, trois (3) TPE et deux (2) sociétés ont été créés. À ce jour, avec le projet CBG, plus de neuf (9) programmes de TPE sont en cours dans la zone de Kamsar, Kolabouï, Boké et Sangaredi, générant plus de 3 000 emplois directs.
