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Le quartier de Tombolia a été le théâtre d’un incendie dévastateur qui a ravagé plusieurs boutiques situées le long de la route, précisément à Ponkôma, non loin des rails. Cet unième incendie laisse derrière une scène de désolation et des commerçants désemparés. Les faits se sont déroulés dans l’après-midi, de ce vendredi 27 septembre 2024, provoquant panique et chaos au sein de la communauté. La maîtrise des flammes selon des témoignages a été possible grâce aux efforts conjugués des populations.
Les origines de l’incendie !
Mohamed Keita, propriétaire de la cour collée aux boutiques touchées, se souvient avec horreur des événements qui ont conduit à ce sinistre. « Moi, j’étais assis juste là, lorsque j’ai vu des enfants courir en criant « le feu, le feu »», a-t-il confié.
Alerté par les cris, il a immédiatement quitté son domicile pour se diriger vers un paycar voisin, où une femme vendait de l’essence. À cet endroit, un fourneau enflammé était entouré de bidons d’essence, constituant un dangereux cocktail. « C’est pratiquement là-bas que l’incendie a commencé à se propager vers les boutiques », explique-t-il.
Des pertes inestimables!
Les dégâts matériels sont considérables. Interrogé sur les pertes, M. Keita a revenu sans assez de précisions, sur quelques détails des objets perdus par les propriétés de boutiques.
« Je ne peux pas clairement définir les pertes », confie Mohamed Keita, « mais il y a un monsieur qui a pris ma boutique et qui revend des produits cosmétiques. Pratiquement tout a été perdu ».
Selon lui, le peu de marchandises qui a pu être sauvé l’a été grâce à l’intervention rapide des habitants du quartier, qui se sont mobilisés avec des seaux d’eau.
« Il n’y avait pas de sapeurs-pompiers sur place pour maîtriser les flammes», a-t-il précisé.
Mamadou Alpha Diallo, l’un des boutiquiers touchés, témoigne également de l’ampleur de la catastrophe. « Ce n’est pas une affaire d’un million, mais de plusieurs millions. Juste hier, j’avais reçu de nouveaux produits : du lait en sachets, du jus, du sucre, des cérélacs, des boîtes de mayonnaise et bien d’autres aliments de première nécessité. Malheureusement, tout cela a été réduit en cendres. Bien qu’il n’y ait pas eu de perte en argent liquide, mais beaucoup d’objets de valeur ont été consumés par les flammes », a-t-il décrit.
Une communauté mobilisée!
Malgré l’ampleur des dégâts, la solidarité des habitants a été remarquée. Des riverains se sont précipités pour aider à éteindre le feu avec les moyens du bord, tandis que d’autres apportaient des seaux d’eau dans une tentative désespérée de limiter les dégâts. Mohamed souligne l’importance de cette aide collective : « Sans cette mobilisation, la situation aurait pu être bien pire».
Appel à la prévention!
Cet incident tragique soulève des questions cruciales sur la sécurité et la prévention des incendies dans les zones commerciales. Les témoignages des commerçants mettent en lumière le besoin urgent d’une meilleure infrastructure de sécurité, ainsi que la nécessité d’une formation en gestion des risques pour les propriétaires de boutiques.
Sâa Robert Koundouno
(+224) 620-546-653