𝗦𝗲𝗺𝗮𝗶𝗻𝗲 𝗡𝗮𝘁𝗶𝗼𝗻𝗮𝗹𝗲 𝘀𝘂𝗿 𝗹𝗲𝘀 𝗙𝗶𝗻𝗮𝗻𝗰𝗲𝗺𝗲𝗻𝘁𝘀 𝗜𝗻𝗻𝗼𝘃𝗮𝗻𝘁𝘀 𝗱𝘂 𝗦𝘆𝘀𝘁è𝗺𝗲 É𝗱𝘂𝗰𝗮𝘁𝗶𝗳 𝗚𝘂𝗶𝗻é𝗲𝗻, 𝗹𝗲𝘀 𝟮𝟱 𝗿𝗲𝗰𝗼𝗺𝗺𝗮𝗻𝗱𝗮𝘁𝗶𝗼𝗻𝘀 𝗳𝗼𝗿𝗺𝘂𝗹é𝗲𝘀 𝗽𝗮𝗿 𝗹𝗲 𝗰𝗼𝗹𝗹è𝗴𝗲 𝗱𝗲𝘀 𝗲𝘅𝗽𝗲𝗿𝘁𝘀 𝗮𝘆𝗮𝗻𝘁 𝗽𝗮𝗿𝘁𝗶𝗰𝗶𝗽é â 𝗹𝗮 𝗿𝗲𝗻𝗰𝗼𝗻𝘁𝗿𝗲, 𝗱𝗮𝗻𝘀 𝗹’𝗼𝗽𝘁𝗶𝗾𝘂𝗲 𝗱𝗲 𝘁𝗿𝗼𝘂𝘃𝗲𝗿 𝘂𝗻𝗲 𝘀𝗼𝗹𝘂𝘁𝗶𝗼𝗻 𝗶𝗱𝗼𝗶𝗻𝗲 à 𝗹𝗮 𝗽𝗿𝗼𝗯𝗹è𝗺𝗮𝘁𝗶𝗾𝘂𝗲 𝗱𝘂 𝗳𝗶𝗻𝗮𝗻𝗰𝗲𝗺𝗲𝗻𝘁 𝗱𝘂 𝘀𝘆𝘀𝘁è𝗺𝗲 𝗱’é𝗱𝘂𝗰𝗮𝘁𝗶𝗼𝗻 𝗲𝘁 𝗱𝗲 𝗹𝗮 𝗳𝗼𝗿𝗺𝗮𝘁𝗶𝗼𝗻 :
1 - Inviter les acteurs du système éducatif à divers niveaux de s’investir dans l’élaboration de
bons projet/programme de qualité condition critique de l’obtention des financements
2 - Organiser à l’ANAFE, la table ronde des bailleurs parallèlement à la rencontre sur le
lancement du projet de financement participatif
3 - Renforcer les capacités institutionnelles
4 - Adopter des mécanismes adaptés au contexte national. A cet égard, il est bon d’envisager, dans le cadre de la mobilisation des ressources domestiques, le financement de l’éducation
par les ressources naturelles. Un tel mécanisme est une proposition récurrente dans les différentes rencontres et les rapports sur le financement de l’éducation. Il existe un important potentiel de mobilisation de financements additionnels grâce aux ressources naturelles dont la Guinée est bien dotée.
L’objectif qui sous-tend est tel mécanisme est de faire en sorte que « la malédiction des ressources devienne une bénédiction pour l’éducation ». En effet, il est dommage de constater dans les zones
minières de notre pays l’abandon des élèves et des enseignants au profit des mines. Ce qui ne devrait en aucun cas perdurer
5 - Prioriser la transparence et la redevabilité
6 - Postuler pour les différents mécanismes de financements innovants pour lesquels la République de Guinée est elligible
7 - Mettre en place des dispositifs visant à définir les taux à prélever sur les taxes et autres fonds dédiés en faveur de l’ANAFE, pour le financement de l’éducation
8 - Organiser des missions de lobbying à l’intérieur et à l’international dans l’optique de sceller des conventions de partenariats de financement
9 - Garantir un encadrement et une prise en compte des priorités éducatives dans l’allocation des ressources ;
10 - Améliorer la pression fiscale ;
11 - Conduire une étude sur la contribution des ménages/collectivités au financement de l’éducation
12 - Améliorer le fonctionnement de la chaîne des dépenses dans le sens d’une plus grande déconcentration de la chaîne des dépenses publiques et de meilleure traçabilité des flux de financements des partenaires au développement.
13 - Améliorer le système de budgétisation, CBMT et CDMT à travers le dispositif global et les outils opérationnels de la chaine de gestion du cycle « Planification, Programmation, Budgétisation, Suivi et Évaluation » (PPBSE) pour renforcer la coordination intersectorielle, la détermination des priorités, l’allocation
14 - Accélérer le passage effectif aux budget-programmes aux niveaux national, sectoriel et déconcentré ainsi que dans les PDL.
15 - Mettre en place un dispositif permettant l'application effective de la décentralisation et de la déconcentration budgétaire
16 - Explorer les mécanismes innovants d’investissement pour le développement de l’éducation. A ce titre l’initiative féminine pour le financement de l’éducation est à
envisager. Il en est de même des opportunités locales sur la base de partenariats
17 - Envisager la démultiplication de la conférence nationale à travers des conférences régionales dans toutes les régions administratives de la Guinée ;
18 - Institutionnaliser une semaine nationale de plaidoyer en faveur du financement de l’éducation et de la formation ;
19 - Accorder plus de priorité à l’éducation dans les arbitrages intra-sectoriels dans une dynamique de veille aux cohérences dans les allocations intra-sectorielles
20 - S’agissant du ProDEG,
a - Couvrir la période 2019-2024 pour l’évaluation des efforts de financement du
secteur ;
b - Identifier les principales sources de financement et élaborer un planning des financements du secteur ;
c - Conduire une analyse factuelle des résultats pour argumenter la stratégie de mobilisation.
21- Envisager l’enseignement du développement professionnel
22 - Entrevoir le toilettage des textes sur la politique salariale en lien avec le plan de carrière
23 - Rendre opérationnel le cadre national du dialogue social en éducation
24 - La promotion des langues nationales. A cet effet, la Direction nationale de l’alphabétisation, de l’Éducation Non formelle et Promotion des langues nationales envisage les activités phares ci-après :
a - Appui institutionnel et capitalisation de l’expérience du bilinguisme scolaire dans les écoles élémentaires pilotes (ELAN , N’KO-Français)
b - Campagne d’alphabétisation de 150 000 personnes en 2025
c - Création d’une bibliothèque numérique pour les langues nationales en Guinée
d - Élaboration d’un Kit d’alphabétisation digitale pour un modèle d’alphabétisation
numérique en langue nationale
25 - La promotion à l’école des actions socio-culturelles et sportives.
La Rédaction Politique