Droits des femmes : clôture de l’atelier de renforcement de capacités des défenseurs des droits des femmes et des enfants

1 week ago
LES CHIMPANZÉS DE BOSSOU -GUINEE

Par LEDJELY.COMvendredi 29 novembre 2024 à 01:19

Clôture ce jeudi 28 novembre 2024, à Boké, de la session de formation des agents impliqués dans la défense des droits des femmes et des enfants en prélude de la tenue des audiences foraines. Ces trois jours de partage d’expériences ont permis aux acteurs de la chaîne pénale et aux ONG défenseuses des droits des femmes et des enfants d’être outillées sur plusieurs sujets relatifs à la protection des personnes vulnérables.

Cette initiative du ministère de la Promotion féminine de l’enfance et des Personnes vulnérables a réuni plusieurs défenseurs des droits des femmes et des enfants venus de Kindia, de Conakry et de Boké.

Oumar Diallo, 4e président de la chambre civile, économique et administrative de la cour d’appel de Conakry, revient sur l’importance de cette initiative. « Ce partage d’expériences vise à donner un élan répressif contre certaines pratiques nocives, notamment la pratique de l’excision. Les statistiques prouvent aujourd’hui que la Guinée occupe le deuxième rang après la Somalie », indique cet acteur de la chaîne pénale.

Cette initiative, qui consiste à conférer un nouvel élan aux défenseurs des droits des femmes et des enfants dans la lutte contre la mutilation génitale féminine, a permis aux bénéficiaires de mieux se repositionner, soutient Hawa Milimono, juge civil et pénal au tribunal de première instance de Boffa. « Ces formations que nous sommes en train de suivre actuellement, surtout dans la lutte contre la mutilation génitale féminine, vont nous outiller dans la riposte contre ce fléau qui prend de l’ampleur en République de Guinée. Aujourd’hui, la femme, qui est considérée comme un être vulnérable à cause de son physique, subit dans cette société beaucoup de discriminations et ces discriminations vont jusqu’à toucher ses parties génitales reproductives et les conséquences, nous les savons tous », explique cette défenseuse des droits des femmes et des enfants.

Pour mettre fin à ses pratiques, le législateur guinéen a prévu des sanctions contre les auteurs, ajoute notre interlocutrice. « Nos instruments juridiques, notamment le code de l’enfant et le code pénal dans leurs dispositions, quand je prends le code de l’enfant dans l’article 774 et suivants. Et quand je prends le code pénal, les articles 258 et suivants répriment ces fléaux avec des peines très sévères », précise la magistrate auprès du TPI de Boffa.

Mamadou Bah, depuis Boké

Read Entire Article
Articles - News - SiteMap