L’Allemagne ne soutient pas seulement les pays membres de de la Cedeao pour rétablir l’ordre constitutionnel au Niger, elle va plus loin en menaçant les putschistes de “graves conséquences” s’il arrivait quelque chose au Président Bazoum et une partie de sa famille retenus au palais présidentiel contre leur gré.
La menace émane de la cheffe de la diplomatie allemande, Annalena Baerbock. Selon l’agence Anadolu, Annalena Baerbock a exprimé vendredi 11 août le soutien de Berlin aux efforts des pays africains pour rétablir l’ordre constitutionnel au Niger.
La cheffe de la diplomatie allemande, a fait savoir, par voie de communiqué publié en réaction aux conclusions du sommet de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (Cédéao) tenu dans la capitale nigériane Abuja, que les efforts conjoints de l’instance régionale et de l’Union africaine sont un signal à l’adresse du Niger et d’autres pays pour soutenir la démocratie.
La responsable allemande a appelé les putschistes à interagir aux efforts de médiation dans l’intérêt du Niger et de la région, ajoutant : «nous soutenons les efforts des pays africains pour rétablir l’ordre constitutionnel au Niger, et nous apprécions la disposition des pays de la région à épuiser tous les moyens diplomatiques à cet effet.»
Annalena Baerbock a condamné le maintien en détention par les putschistes du Président nigérien démocratiquement élu Mohamed Bazoum et de sa famille.
«Ils doivent être libérés immédiatement (…) les putschistes doivent savoir que s’il arrivait quoi que ce soit au président du Niger ou à sa famille, ils en subiront les graves conséquences», a-t-elle mis en garde.
Le 26 juillet 2023, un groupe de militaires mené par le général Abdourahamane Tchiani, chef de la Garde présidentielle du Niger, a renversé le Président démocratiquement élu Mohamed Bazoum. Depuis, le chef de l’État est séquestré dans le palais présidentiel malgré les appels de la communauté internationale à sa libération et à son rétablissement à la tête de l’Etat.
Par La rédaction, Comité Editorial - AFRIMAG