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Considéré comme étant la principale victime du réchauffement climatique, le continent africain bénéficiera enfin d’un financement de plus de 300 milliards de dollars par an d’ici 2035. Ce montant qui servira au financement de l’adaptation au changement climatique et à la de-carbonisation des pays les plus pauvres est le fruit d’un accord obtenu entre les pays développés, par ailleurs grands pollueurs et ceux en voie de développement au terme du sommet sur la COP 29 en Azerbaïdjan samedi, 23 novembre 2024.
Le montant est largement en dessous des espérances des pays les plus pauvres et les ONGs œuvrant pour la sortie de l’énergie fossile. Alpha Kaloga,le négociateur de la Guinée, se dit triste et déçu. Il l’a exprimé ce dimanche matin au micro de nos confrères de la Radio France Internationale.
« Très attristé et déçu du processus. Déçu du manque de solidité, déçu de la mauvaise volonté pour trouver une solution au changement climatique. 300 milliards de dollars par an est loin des milliards qu’on a demandé au début de l’accord. Et cela est une goutte d’eau dans l’océan. Les cinq ou six mille milliards de dollars qui ont été identifiés dans les pays en développement devaient permettre aux pays de s’engager dans un processus impératif progressif vers des actions climatiques ambitieuses. Aujourd’hui, le signal que cela peut envoyer, c’est que nous devons vraiment réfléchir dans nos actions climatiques sinon c’est toute l’humanité qui va le sentir. C’est la lutte contre le changement climatique qui a pris un revers », s’indigne-t-il. Après Azerbaïdjan, c’est au tour du Brésil désormais d’accueillir la COP 30 à Belém.
M. S. L. Baldé
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