Le Mouvement Démocratique Libéral a animé une conférence de presse ce mercredi 8 janvier 2025 à son siège ici à Conakry.
Plusieurs cadres de cette formation politique étaient autour de la table. Me Malal Bah, chargé des affaires juridiques, Ibou Diallo, membre de la cellule de communication et Moïse Diawara, porte-parole. L’objectif de la conférence de presse était de réagir à la condamnation à deux ans de prison de leur président intervenue hier mardi 7 janvier devant le tribunal correctionnel de Kaloum.
Le Mouvement Démocratique Libéral n’est pas en phase avec la décision du juge Ousmane Sylla. À travers donc ses cadres, le parti trouve que c’est une condamnation illégale motivée par des calculs politiciens.
Comme ils ne sont pas d’accord avec la condamnation, les conférenciers ont partagé avec la presse, les actions concrètes qu’ils ont concoctées pour d’abord protester contre la condamnation et pour ensuite tenter d’obtenir la libération d’Aliou Bah.
« Je peux d’abord commencer par vous dire que cette condamnation d’Aliou Bah n’est pas seulement une attaque contre sa personne, mais c’est aussi une attaque contre les aspirations de tout un peuple à vivre dans un état de droit. Le MoDeL est une force pacifique, mais déterminée à résister contre l’oppression. Pour donner une suite à notre combat, on envisage d’organiser des sit-in au siège ici, des sit-in au niveau des représentations diplomatiques, des sit-in au niveau des institutions internationales et au niveau des organisations de défense des droits de l’homme. Parce que nous avons constaté que le procès de M. Aliou Bah a été instrumentalisé pour des fins politiques », a dévoilé Moïse Diawara.
Le porte-parole du MoDeL a par la même occasion appelé le peuple de Guinée à l’unité et à la mobilisation. Il a aussi appelé les militants du parti à la mobilisation, à la résilience et à l’unité. Pour rien au monde, le parti ne va abdiquer face à cette situation, a-t-il assuré.
Sékou Diatéya