Les Conseillers nationaux ont en inter commission passé en revue ce mercredi 10 janvier 2024, le projet de loi portant création de dix communes urbaines et de sept communes rurales en Guinée.
Les travaux ont été présidés par le Président du Conseil National de la Transition, Dr Dansa KOUROUMA, en présence du ministre de l’Administration du Territoire et de la Décentralisation, Mory CONDÉ, accompagné des cadres de son Département.
Le but de la création de ces communes urbaines et rurales est de rapprocher davantage les populations des services sociaux de base et de l’administration publique. Ces nouvelles communes sont prédisposées à avoir des infrastructures administratives nécessaires au fonctionnement d’une collectivité locale.
Le ministre Mory CONDÉ a indiqué que le redécoupage des communes s’explique par la démographie croissante, l’éloignement géographique, le manque d’autorité de proximité et l’insécurité galopante. Il a précisé que toutes les nouvelles communes urbaines et rurales respectent le principe de continuité territoriale.
A travers l’adoption de cette loi, les communes de Conakry deviendront des circonscriptions administratives. La commune actuelle de Ratoma est divisée en trois communes urbaines: Ratoma, Lambangnyi et Sonfonia.
La même mesure est valable pour l’actuelle commune de Matoto qui comprend désormais Gbessia, Matoto et Tombolia.
La commune urbaine de Dubréka en deux communes urbaines Kagbelen et Dubréka et celle de Maneah en deux communes urbaines Sanoyah et Maneah.
Les préfectures de Siguiri, Kouroussa, Beyla, et Guéckedou, connaîtront également 7 nouvelles communes rurales.
Pour Mory Condé, ces nouvelles communes stimuleront le développement économique local en encourageant les investissements et en créant des opportunités d’emplois.
Le ministre du MATD a répondu aux questions de clarification des Conseillers nationaux relatives aux avantages dudit projet pour le pays. Pour sa part, le Président du CNT, salue et soutient l’initiative de création de ces nouvelles communes.
Dr Dansa Kourouma a mis l’accent sur l’opportunité de faire pendant cette Transition ce redécoupage territorial. Ce, en vue d’un équilibre en superficie des entités territoriales, de la prise en compte des limites artificielles et parfois naturelles qui forment des barrières réelles entre les territoires des communes formées.
Avec le CNT