Comme cela est habituel chaque fin d’année, un bilan des actes de l’état civil a été dressé ce jeudi dans la commune urbaine de Boké. Durant l’année 2024, cette commune a recensé 912 naissances et 181 mariages. Ces données sont fournies par le responsable de l’état civil, Yensa Mané.
« Nous avons enregistré un total de 912 naissances, dont 428 filles et 484 garçons, dans le délai normal, c’est-à-dire les naissances déclarées dans l’intervalle de 6 mois. Nous avons au total 181 mariages enregistrés, c’est-à-dire célébrés même au niveau de la commune. Il faut ajouter à cela que le nombre de décès enregistrés est de 52, dont 14 femmes et 38 hommes », a indiqué l’officier de l’état civil.
Parlant des jugements supplétifs transcrits, notre interlocuteur indique qu’ils sont au nombre de 2032 : 851 filles et 1181 garçons.
Par ailleurs, Yensa Mané a rappelé les difficultés auxquelles son service est confronté dans la collecte des données.
« Notre vrai problème, d’abord, c’est le manque de matériels qui nous empêche de travailler comme il faut. L’autre souci est lié à la faible sensibilisation de la population. Quand vous regardez les statistiques qu’on a ici et le nombre de la population, vous comprendrez que peu de personnes viennent s’enregistrer ici », déplore-t-il. Pourtant, l’état civil, c’est là où commence la vie et là où se termine la vie.
« L’extrait de naissance, c’est le premier document qui est livré à toute personne dès après sa naissance », conclut-il.
Mamadou Bah, depuis Boké