Les prévenus comparaissent pour leur implication dans ce que l’on a qualifié d' »affaire Pogba »: du chantage, des pressions et même une séquestration sous la menace d’armes à feu dans le but de soutirer 13 millions d’euros au milieu de terrain, qui évoluait à l’époque des faits à Manchester United puis à la Juventus Turin.
« Le tribunal ne fait pas droit aux demandes de renvoi », a annoncé en début de soirée la présidente du tribunal, confirmant que le procès se déroulerait comme prévu, même en l’absence de Paul Pogba, partie civile.
Un peu plus tôt les avocats de la défense avaient dénoncé l’absence du joueur. « La confrontation en audience publique permet à tous d’apprécier la crédibilité des uns et des autres. La présence de Paul Pogba est indispensable », avait déclaré Me Yves Leberquier, conseil d’un des prévenus.
Mais le tribunal a donné raison au ministère public qui avait répliqué qu' »aucun texte n’impose à une partie civile de venir à son procès ».
L’affaire a éclaté au grand jour fin août 2022 avec une vidéo diffusée sur les réseaux sociaux par Mathias Pogba dans laquelle il promettait des révélations sur son cadet. « Tout cela risque d’être explosif », avait déclaré Mathias, sans plus de précisions.
Cette vidéo énigmatique était suivie d’une autre dans laquelle le grand frère accusait Paul d’avoir marabouté Kylian Mbappé, son coéquipier chez les Bleus.
Les prévenus risquent entre cinq et dix années de prison.
Belga